Living
Tristero s’est lancé dans une curieuse création, un “ovni” subtil et drôle. On se croirait dans un remake du nouveau roman des années 60, ou dans une œuvre oubliée de Georges Perec. Le minimalisme, jusqu’à l’ennui, sert à mieux montrer ces passages à l’acte si tragiques et qui pourtant font rire le public par la grâce d’excellents acteurs à la Keaton. Les clowns sont tristes, c’est bien connu.
La Libre Belgique
Le living où on vit, celui où on attend. Celui où on écoute Julio Eglesias et où on prend les poussières. C’est le living de passage reproduit en série, par où transitent les existences anonymes. Désespérant et drôle, blafard et dérisoire. Emma Denis, la scénographe, reproduit, non pas un décor, mais un réel qui, sur scène, prend la dimmension de l’hyperréalisme en le dépassant.
Scènes