Commerce à remettre
Les artistes Lisa Matthys et Arno Boey ont travaillé avec les jeunes ados de l’école voisine Campus Kompas. Ils créent des nouveaux panneaux publicitaires pour la façade de notre maison rue Gallait, basés sur la langue parlée “à la maison” et ce que “à la maison” signifie pour eux. En affichant différentes langues et écritures ils invitent les passants de la rue Gallait à une dialogue interculturel. Ecoutez-les ici !
À propos du projet
Dans le cadre de leur résidence à Gallait 80, Lisa Matthys et Arno Boey mènent depuis 2022 le projet artistique Commerce à remettre/Winkel over te nemen avec les élèves de l’école voisineCampus Kompas. En recherchant les traces d’anciens magasins dans la rue Gallait, ils sont tombés sur des façades publicitaires d’autrefois. Il s’agissait de repères et d’insignes : l’intérieur d’un magasin rendu visible pour l’extérieur.
Fascinés par ces panneaux lumineux, l’idée leur est venue d’en rassembler une multitude. Dans la profusion des panneaux d’affichage, on découvre des mots et des phrases dans différentes langues. Ce sont des impressions des mots prononcés par les enfants dans cette rue. Ils résonnent normalement dans l’intérieur des habitations, mais aujourd’hui, ils génèrent de la visibilité. Armés d’un appareil photo jetable, d’une aiguille à graver et d’un microphone, ils ont capturé l’intérieur de leur maison. Qu’est-ce qui se cache derrière cette façade ? Quels mots y résonnent ? Et que veulent-ils faire ressortir de l’intérieur ?
À propos des artistes
Lisa Matthys est une artiste visuelle et une photographe/documentariste. Son fort engagement social se traduit par des vidéos, des photographies et des installations dans lesquels les enfants jouent souvent un rôle primordial. Elle expose ainsi différents contextes politiques et/ou sociaux. Elle explore l’interaction et l’intervention publiques, brisant les frontières entre la contemplation et l’action.
Arno Boey est écrivain et producteur de radio. Son travail comprend toujours une approche documentaire. Avec la ville et ses langues, il interroge les histoires que nous racontons. Le résultat passe du papier aux oreilles et vice-versa.